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Deborah.

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Deborah LOEWE
HAMAMELIS - - - - - - - - - - - - - - -

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// Humeur : Et ta mère?
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Sujet: Deborah. Dim 26 Juil - 15:06

"C'est pourquoi la Femme, à cause des anges doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend." 1ère épître aux Corinthiens A v a n t - P r o p o s Merci de laisser la musique. Elle est mise en lien avec le texte. c a r t e d ' i d e n t i t é Nom : Loewe. Prénom : Deborah. Âge : 26 ans. Lieu de naissance : Jerusalem. Origines : Juives. Groupe : Hamamélis. Don mixte (à vous de choisir) : Immunité. p e r s o n n a l i t é Histoire (5 lignes minimum) : A l’origine, mon nom signifie « Abeille ». Oh, bien sûr, tu imagines que cela fait de moi une personne gaie et vive. Mais ces insectes le sont-ils réellement ? Une abeille fait de longs voyages, avec un seul objectif en tête : la survie des siens. Elle travaille comme si elle devait vivre éternellement. Et un jour, elle meurt. La vie d’une enfant juive est divisée en deux temps. Jusqu’à ses douze ans, elles vit, sourit au monde. Je me souviens encore qu’avec ma mère, nous sortions une fois par mois de Jerusalem pour aller chercher du grain chez ma tante, à Ramallah. Pour cela, il nous fallait traverser une chaine de montagnes, et la tension de son visage montrait à quel point des attaques d’arabes étaient possibles. Mais ces moments fûrent parmi les plus beaux de ma vie. Je montais sur notre vieil ane squelettique et amorphe, et m’imaginait galopant dans le vent avec un cheval d’un grande beauté. Et puis, je sautillais sur le chemin, heureuse de découvrir un paysage totalement différent de celui de Jérusalem. Il m’arrivait de caresser des bourdons, tout doucement, pour les mettre en confiance. Que les mâles, car les femelles sont pourvues d’un dar. Douze années d’épanouissement total, de joies et de rires. A l'âge de 12 ans révolus, le soir même, l’enfant passe au statut de femme. Avec l'obligation d'observer les préceptes de la Torah. Ce jour-là, je m’y étais préparée. On m’avait toujours dit que ma manière de vivre changerait, que je me rapprocherais de Dieu. Aussi, pour ma Bat Mitsva, j’étais vêtue d’une robe de fête, une robe blanche touchant mes chevilles. Ma mère n’avait pas voulu que j’ai une fleur dans les cheveux. Trop extravagant. Nous avons fait un grand dîner avec ma famille, ce soir-là. Ce ne fût que le lendemain que je pris la mesure de ce changement. Plus de course folle sur un âne, plus de caresse aux bourdons. Désormais, je devais aider ma mère, apprendre à être une bonne épouse pour mon futur mari. Alors qu’auparavant je vivais dans la rues, avec les autres enfants, désormais je restais cloitrée dans la cuisine. A part mon père, je ne cotoyais pas d’hommes. Même mes frères ne pouvaient pas m’approcher. Oh, il y a bien eu un mariage, mais nous étions séparés des individus de l’autre sexe. Alors que eux discutaient, mangeaient, nous leur préparions des plats en silence, le regard posé sur le sol. Soumises. Cependant, quelque chose était pire que tout cela. La chaleur. Car nous ne devions pas montrer un centimètre de peau. Pas un seul cheveux. Juste notre visage. Aussi étions-nous constamment habillés en noir, avec des robes couvrant jusqu’à nos mains. Trois ans après ma Bat Mitsva, j’eus le droit de sortir, pour aller chercher des pois chiches chez une voisine. Evidemment, mon père m’accompagna. Pour cela, nous devions passer près du Mur des Lamentations. Nous étions en 1987. Du haut d’un toit, un tireur embusqué donna la mort à mon père. Ce fût après que je compris pourquoi. Depuis le début de cet année, les Palestiniens avaient déclenché la première Intifada. Guerre des pierres. Pour réagir contre la création de l’Etat d’Israel. Le 19 décembre, Muhammad Labadi fit éclater les émeutes, partout dans Jerusalem. Ce fût le seul jour où je vis la guerre de près. Des barricades de pneus incendiés sont élevées, les banques israéliennes sont attaquées, les véhicules de la municipalité sont brûlés. Le Chaos. 160 israëliens morts. Puis, vint la création d’un mouvement qui, pour nous, ne signifiait que la mort. Le Hamas. Réseau terroriste désireux d’extérminer les juifs afin de redonner à leurs frères ces terres que nous possédions. Un an plus tard, le 22 décembre 1988, Yitzhak Shamir la tête du gouvernement et s’oppose à toute discution avec les palestiniens. C’est à partir de ce jour que ma mère décida de m’envoyer ailleurs. Aux Etats-Unis. Je ne me souviens pas réellement de comment je suis arrivée dans ce pays. Ni du visage de ma mère. Les cris, les coups de feu dans la rue, les larmes de mes sœurs, tout contribuait à me laisser dans un état de fatigue mentale. Je me souviens juste de l’odeur des épices, quand le bus s’arrêta en Algérie. Et de mon interdiction de sortir, dans ce pays musulman. Je trainais dans les rues, quemandant un peu de nourriture. L’ambassade ne voulu pas entendre parler de moi. Un travail de serveuse, dans un boui-boui newyorkais. Un jour, un bourdon passa devant moi. Se posa sur mon doigt. Longtemps. L’abeille est forte. Elle puise sa force d’elle-même, sachant que ses sœurs sauveront la collectivité plutôt qu’une de leur sœur. L’abeille vit. Passe à la chanson suivante. Caractère (5 lignes minimum) : Apparence physique : Relations : Personne pour le moment. r é a l i t é Prénom : Aglaé. Âge : 17. Avis sur le forum : Selon toi ? =) Avatar Camilla Belle.

Deborah.

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